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Rachid Dechemi Méliani
16 juillet 2015

Le pavé du docteur Amar Belhimer dans la mare du Paysage audiovisuel algérien.

BELHIMER

Amar Belhimer lors d’une conférence à la LADDH : « la majorités des télés privées n’ont pas été créées par des professionnels… »

Adel Boucherguine synthétise l’intervention du docteur Amar Belhimer lors d’une rencontre-débat organisée par la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) à Alger. Amar Belhimer est Docteur en droit, fondateur de plusieurs journaux en Algérie, il est chroniqueur, journaliste et éditorialiste ...

L’ouverture de l’audiovisuel, entre vides juridiques et pressions politiques est la thématique décortiquée dans la soirée de dimanche par l’universitaire, Amar Belhimer, à l’occasion d’une rencontre-débat organisée par la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) à Alger. « Il n’y a pas de vide juridique, il y a rétrécissement et régression des libertés », estime d’entrée de jeu M. Belhimer. Il a expliqué à ce propos que « le pouvoir a tardivement réagi au printemps arabe, mais n’a pas réagi en faisant le choix de l’ouverture ».

L’hôte des soirées de la Ligue des droits de l’Homme relève d’abord une différence : « la démarche diffère de celle de 1990, là où on a fait confiance aux professionnels pour accompagner un processus de réformes économiques. En 2012, c’est totalement le contraire, on n’a pas fait confiance aux professionnels, mais aux détenteurs de capitaux qui gravitent autour des sphères du pouvoir ».

Dans son exposé, le journaliste a affirmé que « créer une radio est plus facile vu la disponibilité des fréquences », en s’interrogeant sur les raisons ayant poussé les détenteurs de capitaux à se lancer dans l’ouverture anarchique de chaînes de télévision. « La radio FM et les radios de proximité, y compris les radios Web, sont un créneau fabuleux qu’on néglige pour des raisons que j’ignore », a-t-il répondu.

Cette rencontre a été organisée après la visite rendue par la LADDH de maître Benissad au siège de KBC pour exprimer sa solidarité après l’avertissement verbal qu’a reçu son directeur de la part du président de l’autorité de régulation de l’audiovisuel (Arav).

« À l'exception de KBC, il est difficile de se prononcer sur la qualité, l’éthique et surtout le professionnalisme de ces chaînes (privées), surtout avec la configuration oligarchique actuelle », a indiqué M. Belhimer. «Ce sont les sphères prédatrices du pouvoir ou celles à proximité du pouvoir ayant reçu pour mission de faire face à une menace réelle », accuse-t-il. Invité à s’exprimer sur les défis auxquels fait face le journaliste, Amar Belhimer a expliqué que la question différait d’une génération à une autre et d’une époque à une autre. « Chaque génération de journalistes à ses enjeux et ses moyens. C’est une question d’époque ».

Adel Boucherguine - Reporters - 14 07 2015.

Lire article a la source.

http://www.la-laddh.org/spip.php?article1757

 

Lire également : Les transformations à l’œuvre. - Paru dans Arabies - Septembre 2010.

http://veronique.narame.over-blog.com/article-algerie-interview-ammar-belhimer-57718179.html

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