Des crèmes de soin, produits de beauté et lotions solaires haut de gamme mais à prix modérés, un concept qui s’inscrit dans un créneau libre dont personne ne s’est encore saisi, selon Olivier Tschanz, le premier distributeur à miser sur les produits Chlorys. «Il existe des marques suisses comme La Prairie dont on ne questionne pas la qualité mais qui sont inabordables pour la majorité des consommateurs. Chlorys s’installe sur un terrain intéressant. Nous imaginons distribuer ces produits dans des chaînes pharmaceutiques et des grandes surfaces comme Manor ou Globus.»
Son directeur souhaite que les touristes retrouvent un point de vente Chlorys lors de leur passage à Genève. Il affirme qu’une telle vitrine participe à la crédibilité de la marque. Le chiffre d’affaires pour l’année 2016 est d’ores et déjà prévu à 11 millions de francs suisses. L’entreprise est détenue à parts égales par deux actionnaires venant d’Arabie Saoudite et d’Iran.
Pour sa stratégie de développement international, Sofiane Dechemi a bénéficié de conseils d’experts de la «Switzerland Global Entreprise», l’office suisse de promotion des sociétés et d’aide à l’exportation. Le trader de formation se dit confiant pour l’entrée de son entreprise sur le marché. «Nous travaillons avec de beaux produits, c’est ce qui fera la différence. Notre ingrédient phare, la rose des Alpes, agit sur les causes les plus importantes du vieillissement de la peau. Elle est travaillée avec des procédés à la pointe de la technologie suisse.»