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Rachid Dechemi Méliani
5 juillet 2012

L’Algérie cette immense favelas.

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Depuis l’indépendance, en 1962, les forces politiques ont élucubré des plans quinquennaux qui n’ont jamais obtenu les résultats escompté pour l’édification de l’Algérie Nation. Sa population a maçonné à sa guise son environnement immédiat. L’ensemble à façonner, cinquante années après sa libération du joule colonialiste, l’Algérie indépendante d’aujourd’hui. Et il s’y passe des énormités qui devancent toute les entendements.

Rien n’est vraiment fonctionnel, ni en règle, excepté les circonspections d’usage qu’il faut entreprendre pour extraire le gaz et les hydrocarbures, qui nécessite les grandes technologies de pointe, et surement incontournable, sinon par ailleurs et dans pratiquement tous les autres secteurs confondus tout est entrepris à chose près dans «l’a peu près » ou dans du « provisoire qui dure ».

Si la fécondation ne suivait pas des réglés bestiales naturelle, je pense que l’Algérie comprendrait à elle seule, le plus grand nombre d’infirmités et de naissances difformes, de l’univers, et c’est peu dire.

Dans les lots des invraisemblances, de nombreuses tares s’accumulent.

Des avions en retards, de plusieurs heures, à l’international comme pour lignes à l’intérieur. Et heureusement que le pilotage automatique existe, sinon, ce serait peut-être l’hécatombe.

Par contre l’hécatombe touche les routes qui sont devenues des arènes où se livre une course infernale vers la mort collective certaines, au vu du carnage routier quotidien.

Le bousillage routier, si on se mettrait à spéculer en esprit cagneux, on pourrait dire qu’il existerait une machiavélique résolution étatique pour la régulation des richesses et de la démographie.

A l’heure de l’informatique, des failles demeurent dans la gestion des divers secteurs.

Sur un plan domestique, les consommations d’électricité, du gaz, l’eau courante, la téléphonie, sont calculées sur des relevés virtuels, ceci donnes des facturations faramineuses qu’aucun usager ne peut contester, sinon c’est de s’induire dans une guéguerre sans fin face aux administrations de tutelle, incompétentes et sourdes. Ceci touche bien d’autres services etc.…

La grande distribution est quasiment inexistante, pour un pays qui s’est subitement découvert la consommation depuis ces vingt dernières années. Un business aléatoire pratiqué par des débitants gras et ingrats, qui appliquent un dictat sans foi ni loi, face à un chaland débité  entre son anthropophagie sans limite et son ignorance culinaire et séculaire.

Au moment où les populations d’autres contrées, plus décentes et civilisées, se débarrassent de leurs voitures au profit de la marche à pieds, voire de la bicyclette, en Algérie le nombre de vente de véhicules garde une augmentation constante. Une course effrénée pour l’acquisition de véhicule, et à moteur diesel, tant pis pour l’écologie ce n’est surement pas le souci du moment. Des familles se retrouve avec deux voir plusieurs véhicules.

La rente pétrolière a permis tous les excès de consommation. Cette importation excessive qui semble réjouir tout le monde. Le consommateur qui, après des décennies de privation, se relâche est abuse avec outrance. Et les businessmen débitants gras et ingrats, qui profite de la magne en devise pour se gorger avec une cupidité sans vergogne.

L’un comme dans l’autre, tout le monde semble trouver son compte, y compris les intermédiaires corrompus.

Malgré l’opulence, la réflexion manque. Une urbanisation catastrophique, une éducation nationale en échec et sans pareil dans le monde. Le logement en déficit permanent. Et une démographie en constante augmentation. La santé publique défaillante, une proportion significative de médecin, toutes spécialités confondues, ont déjà quittés le pays pour s’installer majoritairement en Europe. Pour ceux qui n’ont pas eux la possibilité de trouver une opportunité ailleurs préfèrent les grandes agglomérations au détriment des zones rurales.

Des medias étatiques ou Indépendants, larmoyants, indigestes, ignorants et dérisoires, pratiquant l’intox ou la fabulation, sur commande ou par amateurisme, aux services de fantasmes débiles extraits du tintamarre.

J’arrête là, mon vomi est trop acide, face la névrose collectif qui frappe la population d’Algérie.

Je me permets une audace, par laquelle je suggère d’importer des cliniciens en psychothérapie par ce que la masse est alitée, et moi j’ai le cœur malade et l’estomac noué.

L’Algérie, cet asile de fou à toit ouvert.

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