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Rachid Dechemi Méliani
12 novembre 2021

Brahim HADJ SMAIL... Adieu l’Ami !

AAAAA

Brahim Hadj Smail... 

Son décès est survenu à Créteil, le 8 novembre 2011.

Il aimait dire, on riant, à éclat « éh, Ana M’zabi ! » dixit « Oui, je suis un Mouzabit ! », Il le faisait surtout pour provoquer les personnes qu’ils lui paraissaient suffisantes et dédaigneuses.

Et pour ne jamais quitté le sol, il aimé se rappeler le métier de son père dont il était si fière,  « … mon père tenez la plus propre des Boucheries d’Alger !.. ». Pour le taquiner je l’houspiller de n’avoir pas repris la boucherie familiale, alors il me lancer, en riant, son jurons préférait « Ma3labali’ch be Drahem, Aya rohe t’zamar ! » dixit « Je n’ai que faire de l’argent, Allez, va fluter ! »

Fidèle en amitié, il me parlait de ses projets, il s’était investit, ces dernières années, dans le projet de créer des Radios Libres au Sahel.

Sa carrière professionnelle, il l’a débuta a la Radio Chaine 3, à l’âge de 17 ans, comme journaliste sportif.

On parfait polémiste il avait le secret du savoir de la titille politique, il concluait sa Chronique politique sur la Radio Parisienne  France Maghreb, par l’éveille des consciences en lançant son fameux : « dormez bien braves gens, la terre tourne, elle continue de tourner mais elle tourne sans vous… ».

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L’Etrangère de Tipasa.

Parmi ses ouvrages, le plus remarquer fut « L’Etrangère de Tipasa » éditions France Maghreb 2003.

Slimane Aït Sidhoum, écrivez le 1er juin 2003 dans les colonnes du quotidien Le Matin, à propos du roman« L’Etrangère de Tipasa », son articles intitulé « Un amour en ruine »

Un amour en ruine

Brahim Hadj Smaïl essaye à travers son premier roman, L'Etrangère de Tipaza, d'opérer une jonction thématique avec L'Ecole d'Alger, mouvement littéraire né en réponse aux « Algérianistes » qui avaient produit toute une hagiographie à la gloire de la conquête coloniale.

Les figures emblématiques qui avaient donné naissance à L'Ecole d'Alger furent Gabriel Audisio, Emmanuel Roblès et Albert Camus. Le ton est ainsi donné dès la page de garde du roman avec cette épigraphe tirée des Noces camusiennes où il est dit : « Hors du soleil et de la mer, tout me paraît futile à Tipaza. »

En un mot, focaliser sur les deux éléments fondateurs qui ont inspiré le mouvement et que Camus a immortalisé avec le personnage de Meursault dans son uvre majeure L'Etranger.

Pour mémoire : « Meur renvoie à mer » et « sault pour soleil ». C'est cette même affirmation qui convainc Florence, antiquaire de son état, de braver toutes les mises en garde pour venir en pleine tourmente intégriste passer quelques jours en Algérie.

Profitant d'une pause entre deux ventes au bout du monde, Tipaza s'offrait comme un lieu de ressourcement et de reconstruction après une relation amoureuse désastreuse.

Le hasard lui fit rencontrer Yacine qui essayait tant bien que mal de conserver les vestiges romains des multiples dégradations engendrées par le temps et la négligence humaine. Florence et Yacine se promirent sur les décombres de cette civilisation antique l'amour éternel. Et cet amour ne pourrait s'accomplir que lorsque ce dernier devait quitter son pays pour aller s'installer à Paris. Mais les procédures d'acquisition du visa s'avérèrent décourageantes, une entrave supplémentaire qui vient s'ajouter à la situation sécuritaire du pays. Parcours du combattant mais au bout des retrouvailles où les câlins et les haleines se mêlent.

Cet amour qui se déroulait comme un long fleuve tranquille est guetté par des embûches tapies dans l'ombre. D'abord, il y a le père de Florence. Ancien de la Guerre d'Algérie pour qui le temps s'était arrêté à cette période. Il nourrissait sa mémoire par une aversion à tout ce qui est algérien.

En apprenant l'existence de cet homme venu de la rive sud, il enjoignit à sa fille de mettre un terme à cette relation qui lui semblait contre nature. Ensuite, c'est l'Administration qui se saisit de l'affaire.

Yacine est sommé de régulariser sa situation de présence sur le territoire français. Le seul moyen d'y parvenir reste le mariage entre les deux tourtereaux. Or là aussi Florence fit obstruction car elle tenait à sa liberté. Elle proposa une solution qui parut à Yacine indécente. Pour le garder, elle voulut qu'il acceptât un mariage blanc avec une autre femme.

Écœuré par la conduite de Florence, il se réfugia à Londres. Brahim Hadj Smaïl fait aussi uvre de pédagogie dans son premier roman en montrant une réalité algérienne en rupture avec celle véhiculée par certains médias qui culpabilise les victimes et fait la part belle aux vrais assassins.

AAAA

https://www.elwatan.com/archives Brahim Hadj Smaïn n’est plus 
10 NOVEMBRE 2011 

Homme affable, d’une grande culture, passionné de sport Brahim était aussi un communicateur hors pair. Son passage à la Radio nationale, au début des années 60 et 70, où il animait les émissions sportives, restera dans les mémoires. Le reporter qu’il était donnait aux matches des dimensions importantes grâce à sa manière singulière de commenter. Brahim aimait aussi le Mouloudia d’Alger et cela transparaissait parfois à travers ses commentaires. Mais il était trop bon pour être soupçonné de partialité. Au summum de son art, Brahim dût partir en France où il enseigna avant de retourner à ses premières amours en dirigeant une radio locale. Tous ceux qui l’ont connu gardent de lui l’image d’un homme passionné, fidèle en amitié et qui chérissait son métier et la vie, qu’il croquait à pleines dents. Lundi soir, son cœur a lâché. A sa famille éplorée, à ses proches et amis, la rédaction sportive d’El Watan présente ses sincères condoléances.

https://www.liberte-algerie.com A la une / Actualité

 Il avait encore tant de projets en tête Décès du journaliste Brahim Hadj Smail Il avait encore de l'énergie. Tellement, qu'il a lancé un projet de radio au Mali où il comptait aussi s’investir dans l'agriculture. Le destin en a décidé autrement. Le journaliste Brahim Hadj Smail a brutalement été arraché à la vie en début de semaine. Cofondateur de la radio France-Maghreb au début des années 1990, il est décédé mardi à l'âge de 60 ans à l'hôpital Henri-Mondor, dans la région parisienne. Natif de Ghardaïa, Brahim Hadj Smail a commencé sa carrière comme journaliste sportif à la Radio algérienne dans les années 1960. Il s'était ensuite installé en France où il a rejoint l'éducation nationale, sans jamais quitter le journalisme. Tout en dirigeant France-Maghreb, il animait une chronique pour la chaîne internationale de la Radio algérienne. À la tête de France-Maghreb, il avait développé un partenariat avec le quotidien Le Matin. Brahim Hadj Smail a laissé deux enfants, dont un cadre de la finance à la City de Londres et un autre dans l'hôtellerie aux États-Unis

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