L’éxile à moi.

Prose de détresse.

Le rêve m’a pris avec lui, alors longtemps je l’es suivi.

J’ai vu du pays et des cieux, même des pas jolis.

Des gens connus,  déjà leurs souvenir s’enfui.

Au long des chemins parcourut.

J’ai aimé des inconnues qui ne comptent déjà plus.

Des centaines de fontaine vu, et  je n’ai rien bu.

Des portes se sont ouvertes, quand j’ai eu froid.

L’inconnu ma reçu juste par sa foi.

On m’a tout donné sans rien attendre de moi.

Sans savoir, ou me guider mes pas.

Avec insouciance j’ai traversais tout ça.

Parfois la gorge serrée, l’envie de m’arrêter était là.

La jeunesse nous fait vivre des folies.

La frénésie nous fait connaitre l’ivresse.

L’euphorie nous mène vers la lypémanie.

Exile, t’es un fardeau, pour moi, jadis au fond si beau.

Ta fatigue s’est emparée de ma peau.

Hélas, au bout du voyage je m’aperçus de l’utopie.

Que vaut l’exile sans amour et pas d’amis.

Même si la richesse est ici.

J’en ai plus que marre de l’exile.

Je suis fatigué de l’expatriation.

Allez, je pose mon baluchon pour me fixer.

Mon cœur est lourd de peine.

Mon esprit est envahi d’idées malsaines.

Ma raison me quitte déjà.

Mon âme se perd ainsi bas.

Mon corps est las de tout ceci et de tout cela.

Rachid Dechemi Méliani.

Kristiansund, dans le sud de la Norvège - Octobre 1977.