Un autre casse-tête qui a pour nom… Le financement

Certains n'hésitent pas à critiquer cet organe qui obéit à une logique d'Etat dans sa gestion, qui serait très exigeante.

" Il faudra un ordre de mission du ministère à chaque fois que l'on voudra changer une ampoule ! "

" En Algérie, on a toujours un tic étatique », a ironisé un commis de l'Etat.

Autre source de financement, la Télévision nationale. Mais le petit écran officiel n'est pas contraint de financer le 7e art.

Le défunt Abdou B. avait toujours plaidé pour l’ouverture du champ audiovisuels aux investissements privés dans la culture pour la création d’une industrie du cinéma».

A l'occasion de «L’année de l'Algérie en France» en 2000, une importante enveloppe budgétaire a été allouée à la production cinématographique. Celleci a permis à de jeunes talents de se faire connaître et à la production nationale de se relancer.

L'initiative aurait été un gage réussi s’il y avait une continuité.

Questionné, le producteur Rachid Dechemi est catégorique sur la question : « Le cinéma algérien n'existe pas, donc il n'y a pas de crise. Nous sommes dans une phase où le cinéma survit grâce à des subventions temporelles. Concrètement ce n'est pas une véritable industrie du cinéma.»

Dans un environnement quasi hostile où l'on signale un déficit de moyens et l'inexistence de réseau de diffusion, le cinéma algérien peine à se relever malgré les attentes du public.

Et les jeunes cinéastes, attendant la passation du flambeau, sont plus en embuscade avec leurs armes audiovisuelles en quête d'un financement.

Massinissa Boudaoud  - 27 mars 2012 - ALGERIE NEWS.

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