1 mai 2015
Moi je vais bien, et vous …
On se fait berner par les mots, parce que l’on veut y croire, même si au fond on sait que c’est illusoire.
On se fait duper par les tendres gestes, parce que l’on désire de l’affection, même si au fond on sait que ce sera une infection.
On se fait avoir comme des agneaux, parce que l’on souhaite lier nos anneaux, même si au fond on sait que ce sont des gens malicieux.
Du fond de notre défaite face à eux, et au son de leurs tambourins victorieux.
Nous savons qu’il est bon d’être soi-même quoi qu’il advienne.
Ils n’auront que l’euphorie du triomphe, mais jamais l’apothéose de notre sérénité.
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