Algérie Underground (5) : un punk se déshabille.

«On s’est tatoué avec les moyens du bord. On a fabriqué un pistolet avec un moteur de machine à laver, un stylo, un fil de guitare, un transformateur et de l’encre de chine».

"Vous savez, je suis issu de la Glacière et avant de découvrir le marxisme, j’étais un produit typique de ce quartier populaire. Passionné de foot, je me droguais et je volais pour passer le temps. J’ai vécu trois ans à peu près avec les communistes et c’est avec certains d’entre eux que j’ai formé le premier groupe punk."

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Tik now, ou le futur en vadrouille. Une autre culture dites-vous, non, voyez ce que le souterrain rassemble...

Une vérité déroutante, ou une révolution en marche, là est la question, mais dans tous les cas de figure, pour glaner il faut se baisser, et la terre est basse. Beya glane pour nous, et le fait bien, même si c'est juste un regard par le trou de la serrure.

Rachid Dechemi - 28 mars 2015