«Un Festival international du film court métrage dès l'année prochaine à Chréa». Entretien avec Rachid Dechemi.

Le responsable de l'organisation des Journées internationales du court métrage, Rachid Dechemi, affirme :

Entretien réalisé par Billal Larbi

La Tribune : Quels sont les objectifs de ces Journées du film du court métrage ?

Rachid Dechemi : Ces journées se veulent le point de convergence du beau. Une semaine durant, la ville de Blida sera en quelque sorte le carrefour de la diversité cinématographique. Nous espérons que notre manifestation sera une véritable communion sans frontières qui incitera au voyage à travers les imaginaires, les rêves et le partage des émotions d'auteurs inconnus ou méconnus d'ici et d'ailleurs.

La Tribune : Quels sont les grands axes de cet événement ?

Rachid Dechemi : Parallèlement aux projections, nous comptons organiser des conférences ainsi que des activités pédagogiques sous forme d'ateliers de vulgarisation et d'encouragement. Peut-être arriverons-nous, de la sorte, à susciter un intérêt pour le cinéma et, pourquoi pas, faire naître des vocations chez des jeunes auteurs.

La Tribune : S'agissant de l'aspect financier inhérent à l'organisation de ces journées, qu'avez-vous à dire ?

Rachid Dechemi : Disons qu'au total le ministère de la Culture nous a remis une enveloppe de 750 millions de centimes. Outre cela, et comme lors de toute manifestation culturelle de cette envergure, il y a bien évidemment eu la contribution de quelques sponsors et de quelques-uns de nos partenaires.

La Tribune : D'ores et déjà, d'aucuns parlent d'un futur Festival du court métrage, lequel sera abrité par Chréa. Pouvez-vous nous donner de plus amples informations à ce sujet ?

Rachid Dechemi : Effectivement, nous avons initié ces Journées internationales du film du court métrage pour sensibiliser un ensemble d'institutions nationales et autres organismes car nous voulons préparer le terrain pour l'année prochaine durant laquelle nous avons choisi le site de Chréa comme futur lieu de l'installation du Festival international du court métrage. Il ne fait pas de doute qu'en optant de la sorte, l'Algérie arrivera à promouvoir le volet touristique et économique d'une région qui, de longues années durant, a souffert des affres de la violence.

La Tribune : Des projets pour l'avenir...

Rachid Dechemi : Oui, notamment à l'échelle internationale. Avec des étrangers, nous comptons créer une association du court métrage.

B L - Publié dans La Tribune le 25 - 01 – 2009.