La T’Man’yik’cologie est une science algérienne.
Pensée d’un Suisse exilé en Algérie.
D’une certaine façon, c’est une essence Algérienne, qui reflète une fourberie avérée.
D’une histoire à une situation en passant par une réflexion, les parodies sont innombrables, certaines plonges carrément dans la bouffonnerie et d’autres frises invraisemblables.
Du tic au tac et au son de l’assourdissant tam-tam, les cris, les pleurs, les sourires mesquins, des irréductibles manières, de fausses vraies souffrances, des excuses aux pardons… On s’y perd.
Des fleurs en papiers, des cailloux en cadeaux.
La gentillesse des imbéciles qui hésite à s’affranchir de la lourdeur des obligations et s’embarques sur les flots de massif malaises.
Tout comme cet horrible bricoleur qui sonne le glas de ses outils lors de ces lendemains des fiévreuses nuits où l’on s’adonne à des beuveries sans fin.
Quoi qu’il on soit, fait à contrario de ce qu’il devrait être.
L’hésitation de l’être fait son tombeau.
L’avis de ma vie est la version de mon vis conforme à la vision du contrecourant de mon esprit confrontais à celui de l’immense conflit dans lequel suffoque d’innombrables âmes perdus dans l’immense goutte d’eau dans laquelle on ne peut même pas noyer une fourmi.
Rat le cucu de la ratatouille des miens.
Voyage d’un téméraire dans le monde de ses frères.
A la mémoire de Robert, l’Exilé Suisse des années soixante-dix.
Rachid Dechemi - Hiver1982