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Rachid Dechemi Méliani
20 août 2019

Faut-il se méfier des femmes marocaines.

Capture FFFFFFFFF

Les soupçons pèsent surtout sur des sujets féminins de sa Majesté le Roi Mohamed VI qui travailleraient pour le Mossad, le puissant service de renseignement israélien. 

Selon Maroc Hebdo, un réseau de 12 agents secrets en jupons, toutes originaires du Maroc, travaillent depuis des années pour le Mossad. A sa tête, la mystérieuse Nabila F., la quarantaine épanouie, teint doré, démarche gracieuse et élocution parfaite. Une femme pas vraiment comme les autres au Maroc. 

Du genre qu’on rencontre souvent lors des soirées mondaines qui attirent les hommes d’affaires, les responsables politiques et les agents des services. La haute société qui ne fréquente pas les cafés et les fêtes populaires. C’est lors d’une soirée huppée à Casablanca que les services israéliens auraient recruté la belle et intelligente Nabila F. 

Intelligente parce qu’elle a réussi à passer du statut d’une femme quelconque à celui d’un agent secret redoutable, voyageant d’un pays à un autre, maniant parfaitement les dialectes arabes, du Maghreb jusqu’au fin fond de l’Orient musulman. Diplômée en sciences politiques et en langues étrangères, Nabila a été recrutée en décembre 2001, quelques mois après les attentats anti-américains du 11 septembre de la même année. Elle a été repérée par Albert M., fiché comme un agent dormant du Mossad au Maroc. 

Celui ci, la présentera quelques mois plus tard à Paris, à un certain Joseph B., recruteur pour les services secrets israéliens. Un chasseur de têtes de nouveaux espions. Pour convaincre Nabila, le Mossad n’a pas lésiné sur les moyens. Un salaire annuel de 70.000 euros, sans les primes pour opérations risquées, passeports et voyages gratuits à travers la planète, voiture, appartement personnel dans la métropole de choix, un compte bancaire en Suisse, des bijoux précieux, des vacances dorées. Plus un plan de carrière et salaire selon expérience et compétence. 

La sécurité d’Israël n’a pas de prix. Le contexte mondial est bouleversé par les attentats anti-américains du 11 septembre et les nouvelles menaces que représentent le réseau Al Qaida d’Oussama Ben Laden. Recrutée, Nabila F., n’a pas tardé à devenir un espion modèle, grâce aux méthodes des services secrets israéliens. Selon Maroc Hebdo, la Marocaine a été entraînée et formée aux techniques de maniement des armes, à la résistance à la torture, au combat, à la filature. En quelques mois à Haïfa, en Palestine, Nabila F., a tout appris ou presque : cours de linguistique, informatique, espionnage. Aussitôt, Nabila est envoyée sur le front de l’espionnage. 

Comme un caméléon, imitant à merveille les multiples accents orientaux, Nabila F., change de fonctions au gré des missions : journaliste marocaine, beurette bénévole dans l’humanitaire, enseignante tunisienne d’arabe classique, comédienne belge d’origine libanaise, assistante de direction libyenne. Ou encore organisatrice émiratie d’évènements artistiques... Des fonctions ciblées permettant de rencontrer l’élite,les dirigeants arabes. Mieux, Nabila F., donne satisfaction au Mossad qui lui confie une énième mission, celle de recruter de jeunes espionnes marocaines. Nabila F. constitue son équipe, de 12 agents féminins prêtes à tout pour servir Israël. 

Ces femmes ont pour cibles des dirigeants des pays arabes, des personnalités arabes et musulmanes qui comptent dans les pays occidentaux, notamment celles qui ont des positions claires en faveur du processus de paix en Palestine. Les gens qui pourraient aider les résistants palestiniens et libanais sont ciblés. Les journalistes influents, les députés, les hauts gradés des services de sécurité, magistrats, hommes d’affaires, activistes musulmans, diplomates, experts en terrorisme...Tous ceux qui comptent dans les pays musulmans. 

Pour les approcher, rien n’est compliqué pour les petites espionnes. Tous les chemins mènent à la source. Les intelligentes sont postées dans les ONG internationales, les plus belles et les plus agiles prennent position dans les boîtes de nuit et les cabarets, ceux fréquentés par leurs cibles. Les moins instruites sont employées comme domestiques. Utilisant leur savoir-faire d’espionnes et leurs charmes, les agents secrets en jupons s’intéressent à toutes les informations vitales pour les pays arabes et musulmans. 

Leurs objectifs sont clairs : obtenir du renseignement de gré ou de force à travers le chantage sexuel. Des filles du groupe de Nabila F., sont par exemple chargées de compromettre des personnalités arabes vivant aux Etats Unis en les impliquant dans des scandales sexuels filmés. Maroc Hebdo donne l’exemple d’Asmae qui a réussi avec quatre de ses acolytes à approcher Georges Frem (mort en 2006), député et ministre de l’Industrie au sein du gouvernement Hariri (tué lors d’un attentat à la voiture piégée). 

La rencontre a eu lieu dans un club de nuit huppé de Beyrouth, la capitale du Liban. Asmae a rencontré également un israélien dénommé Berel et Syrien, Marwan. Ces deux hommes lui confient un travail : trouver de belles filles pour animer des soirées dans un grand hôtel de Beyrouth, connu pour être le fief des trafiquants d’armes et le lieu préféré des agents secrets du monde entier. Une autre fille, Karima, du groupe de Nabila F., est chargée de la filature d’un citoyen arabo-américain proche de l’administration Bush à Washington. 

Aux dernières nouvelles, rapporte l’hebdomadaire marocain, Nabila est aux trousses de riches businessmen américains d’origine arabe, défenseurs de la cause palestinienne. Les précieuses informations ramassées par les petites espionnes sont ensuite transmises à la division spécialisée du Mossad qui à son tour fait un rapport au Premier ministre israélien. Le pouvoir politique de l’Etat hébreu peut alors prendre les décisions qui s’imposent ! Maroc Hebdo s’interroge sur la participation de Nabila à des opérations paramilitaires et à des éliminations physiques de cibles sensibles et sur l’avenir de cette femme qui aurait pu rester anonyme toute sa vie ! 

Comme la CIA, le Mossad a perdu de son efficacité ces dernières années. En tout cas, les jours de Nabila F., semblent comptés. Son groupe également n’est plus à l’abri. Fichées par Interpol et les services secrets de plusieurs pays, les espionnes marocaines du Mossad n’ont plus toute leur liberté d’action. Pour les services de renseignements israéliens, le réservoir d’espionnes n’a pas tari au Maroc. Au contraire. D’autant que les agents secrets israéliens ne sont pas des indésirables au Maroc qu’ils fréquentent souvent. 

Entre le Royaume de Mohamed VI et le Mossad, les relations sont aussi vieilles que l’Etat hébreu. La présence d’une forte communauté juive au Maroc y est pour beaucoup dans ce rapprochement. En 1948, année de la naissance d’Israël, cette communauté comptait déjà 270.000 âmes. Créé en 1951, le Mossad s’est intéressé depuis au Royaume et les contacts n’ont jamais cessé entre les officiels des deux pays. Maroc Hebdo cite plusieurs exemples de cette coopération secrète entre le Maroc et l’ennemi numéro un des Musulmans. 

A commencer par le départ massif des Juifs marocains vers Israël, au lendemain de la création de l’Etat hébreu. « D’aucuns voient même dans le rapt de Mehdi Ben Barka, le 29 octobre 1965 à Paris, la main invisible du Mossad », écrit le Maroc Hebdo. L’hebdomadaire affirme que les services secrets israéliens et marocains coopèrent sous l’égide de la CIA dans le cadre de la lutte antiterroriste, après les attentats du 11 septembre 2001. 

Synthèse de l'article - Equipe Algerie-Monde.com 
D'après le Quotidien Oran, Hamid Guemache. Le 1er Juillet 2007

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