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Rachid Dechemi Méliani
16 mars 2017

La copine de jeunesse. Une, de mes nombreuses histoires, de ma vie.

 

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Plus jeune, je prétendais n’avoir jamais fait de mal à personnes, « mais vraiment jamais ! », j’aimais insister là-dessus, et sincèrement j’en étais convaincu. Tout bêtement, dans mon fantasme de garçon gentil, je m’étais mis une auréole au-dessus de la tête et je sentais pousser des ailes d’ange dans mon dos.

Cela a duré une bonne partie de ma jeunesse.

Et puis, bien beaucoup plus tard, des années après. Je suis dans un bar avec une simple connaissance, nous prenons un verre et discutons de tout et de pas grand-chose.

Une simple discussion de troquer.

A la fin de la troisième tournée, pendant que le serveur déposé les bières de la quatrième tournée et en guise de Kémia, un plat de friture de sardines au piment de Cayenne, ma connaissance se met à raconter une sordide affaire qui était arrivé  à sa cousine, quelques années auparavant.

Bien des années de cela, sa cousine fréquenter en secret un garçon, selon lui, le genre de garçon à la gueule de pédé.

Moi je faisais mine d'écouté, mais en réalité j'écouté qu'à moitié.

Mon interlocuteur était d'un ennui mortel.

Le garçon en question, d’après ce qu’il a pu savoir sur lui, mais sans être vraiment très sûr, était en ce temps-là batteur dans un groupe de musique. Et ce pourrit avait laissé tomber sa cousine du jour au lendemain, alors qu'il était question de mariage.

Malheureusement sa cousine très éprise de ce garçon n’avait pas supporté la séparation, alors elle avait fait une tentative de suicide, par miracle elle l’avait raté.

Normalement, d'après ce que je savais des Algériens, c'est qu'ils n'aiment pas parler de leurs femelles comme ça. C'est la honte de reconnaitre qu'une fille de la famille est fréquentée un garçon.

Mais bon, les temps change me suis je dis, ou qu'il soit juste soul. Ou finalement c'est une pratique de marins, ou tuer le temps quand ils font le long courrier, ils se racontent de histoires. Juste des histoires inventés.

Bon bref, moi aussi j’avais un peu de temps à tuer autour de quelques bières, c'est ce que j'allais faire, puis je me tire.

Mon voisin de table, ma connaissance, ce mec en face de moi, jadis marin de la marine marchand, ma fait comprendre que si sa cousine avait dévoilé l’identité du connard en question, le garçon, il lui aurait fait passer un très mauvais moment à se pédé qui ose se jouer des filles de bonne famille.

Moi j'ai juste penser à la chance qu'avait eu ce fils de pute, si la cousine n'avait pas, par dépits ou je ne sais trop quoi, préféré taire le nom de son amoureux pour le protéger de sa famille ; je me suis arrêter d'y penser là, pour ne pas imaginer l'état du garçon après être passer entre les mains des cousins, frères, oncles de sa famille.

Mais par chance pour ce fils de pute, la cousine n'avait rien dit. La rage se voyer encore sur le visage de ce loup de mer. Punaise il ne faut pas l'avoir sur le dos celui-là. Sans mentir, c'était une sorte de presse purée.

Enfin bref, son histoire vraie ou fausse, moi je m'en foutais. 

Pendant que ma connaissance continué à raconter l’histoire malheureuse de sa cousine a cause d'un minable qui aurai bien mérité une bonne correction de s’être jouer d’une gentille jeune fille, nous étions à la fin de notre quatrième tournée.

L’histoire de la fabuleuse cousine de ma connaissance, ce marin à la poigne et au bras d’une force destructrice, commencé à m'agacer. J'ai commencé à détester ce fils de pute, et même que moi aussi je lui aurai cassé la gueule à ce pourris. Ouais, on ne se joue pas des filles comme çà.

A l’entendre parler de cette histoire, je commencé à penser comme copain le marin.

- Oui, ce fils de pute mérité qu'on lui casse sa sale gueule ... ouais !!!!

Ceci m'avait échappé, à haute voix, je ne sais ni pourquoi, ni comment, mais c'est arrivée comme çà. Peut-être c'est la bière, je ne sais pas.

Le loup de mer, me regarda, puis fou de joie, me fit un "Tape Cinq" qui avait failli m'arracher le bras. J'ai ressenti la douleur jusqu'au dos. Et avait rugit, tel u fauve "... je savais que tu avais de l'honneur mon frère..."

D'une vois caverneuse, il commandait une autre tournée.

Il finit par me dire, que Nora, ah elle s'appelle Nora... Oui, elle vit très bien.

Bon, il m'a adopté comme frère, c'est que je ne risque rien, alors.

A la sixième et dernière tournée, j’ai su au travers de plusieurs détails de cette histoire, surtout que le garçon en question, celui qui avait fait souffrir la gentille et fabuleuse cousine, était un excentrique. Par ce qu'il portait des vêtements de pédé, tel que des jeans de couleur rouge.

 Putain, le crapuleux et ce minable pédé, cet abruti garçon...  mais... mais, c’était moi !

Oui, j'avais finalement fait le lien de cette et moi. Donc c’est pour et à cause de moi, que Nora avait tenté de se suicider, et c’était moi qu’elle avait protégé de sa famille d'un massacre sur ma personne. Et tout ça je ne l’ai su que ce jour-là, avec ce monstre, plusieurs années après.

Mais en réalité, que s’était-il passé vraiment entre Nora et moi ?...

A l’époque, je n’avais que dix-huit ans et j'angoisser à l’idée du Service National (le service militaire). C’est une penser qui me torturer et me rendait très mal à l’aise.

Il faut savoir qu’à l’époque le Service National durée 24 mois et parfois plus pour ceux qui ont fait de la prison. Oui pendant le service national on pouvait faire de la prison pour un oui ou pour un non, sans passer devant un juge d'un tribunal militaire, dans le jargon militaire cela s’appelle la mise aux arrêts. Il suffisait juste de tomber sur un officier, qui vous commande, et qui soit trop rigide où pourrit sur les bords, et vous êtes cuit, sans aucun recours possible. Cela s’appelle le règlement militaire.

Une foutaise dans l'institution militaire, sensé vous discipliner et vous faire marcher au pas.

Enfin l’essentiel c’est de savoir que tous les passages en prison, aussi court qui soit, pour indiscipline, désertions pour un après-midi, retard à rejoindre le casernement après les permissions, somnolences pendant les gardes. Tous ces écart sont comptabiliser et cela prolonger la durée du service. Une prolongation pouvait atteindre jusqu’à six mois pour certaine "tête bruler".

Bref... pratiquement tous les gars de ma génération étaient obnubilés par cette "mauvaise affaire", qu’était le service national. D’autant qu’à l’époque, la mode était aux cheveux long, et pendant le service c’était la boule zéro d’office.

Sauf un ou deux cas assez particulier d'ailleurs, pourquoi je n’on sait rien. L’exception, à la règle fut pour eux avait eu lieu. Le premier c’est Salim, il se reconnaîtra surement, qui avait passé toute la période de son service comme pompiste à la station d’essence militaire de la ville de Béchar, une région militaire assez importante, et jamais  eu la boule à zéro, ni porter la tenue militaire, pourtant réglementaire.

Le second cas, c’est celui du copain Farid Laoufi Aïssat, qui lui avait passé toute la période de son service, c’est à dire pendant deux ans, quasiment à flâner dans la caserne. A ne rien foutre de ses journées, sinon de dormir, de lire, ou d’écouté la musique. Et lui aussi n’a jamais eu la boule à zéro.

Voilà les deux cas unique que je connaisse.

Donc, l’idée du Service National me tourmenté au plus haut point...

 Pendant cette période de mes dix-huit ans, le tube musical numéro un du hit-parade des meilleurs vente dans le monde, c’était : How Deep Is Your Love - des Bee Gees https://youtu.be/pFg0FCx4FGs?list=R... . C'était l’un des slows plus prisé par la population des boites de nuits de l’époque.

Côté musique, j’arrivé à me débrouiller avec la Croix du Sud, un magasin de musique de la Place Audin, pour avoir les disques vinyles (33 ou 45 tours) de la primauté des événements musicaux.

Je connaissais tous les meilleurs sortie de disque, grâce à Disco 1000 une émission du TOP 50 animée par François Diwo sur les ondes d’Europe 1, célèbre radio française de l’époque. Une radio qu'on capter, à Alger, sur les Grandes Ondes.

Grace justement à ma collection de disques que je gagnais mon argent de poche. Je travaillais de temps en temps, la nuit au Cabaret El-Koutoubia de la rue Didouche, comme DJ remplaçant le week-end. Mais dans la discrétion la plus total de peur que mes copains puissent penser que je pouvais les faire entrer facilement.

El-Koutoubia, célèbre cabaret d'Alger à l'époque, organiser des diner spectacles tous les soirs. Après les spectacles, de 1h 00 jusqu’à 3h00 du matin, c’était discothèque.

Le directeur artistique du Cabaret El-Koutoubia, à ce moment-là, c’était Mustapha Anouar ...

Nora avait cinq années de plus que moi, elle avait 23 ans, et parler souvent de mariage. Elle était super gentil, mais le mariage était une fixation obsessionnelle chez elle.

Alors que pour moi, la fixation dans ma tête, c’était mon projet, celui de partir pour l’Australie et Nora le savait, puisque je parlais de ça avec elle.

En tout cas, jamais je ne lui ai pas fait de promesse, surtout pas celle du mariage.

Pour moi c’était juste une copine, point !

L’Eté de la même année, je me suis payé des vacances d’un mois au complexe touristique de Zéralda, avec une autre bande de copain. Un lointain cousin, directeur des finances du site, il m’avait obtenue une superbe remise sur le prix de la location d’un immense bungalow.

Le bungalow était assez suffisant pour toute la bande de copains et moi.

Il y’avait Kamel na3’na3a (il avait toujours une brindille de feuille de menthe fraîche accrocher à son oreille, et de temps en temps il se l’a passé sous le nez), il était mon voisin d’immeuble et copain, Son père avait une grande boutique de vente de tissus. Kamel était l'ainé, il avait tenté de nous initier a la musique populaire algéroise "le Chaâbi", mais en vain. Pour blaguer autour d'un repas au restaurant Granada, il disait … '"- vous savez, si on me kidnappe et qu'on demande une rançon d'un million à mon père, et bien je suis plus que sur, qu'il répondrait à mes ravisseur, OK, je vous donne deux millions, mais garder-le ..."'

Puis, Djef, que je surnommé le Duc du Sacré-Cœur. Je lui avais collé le surnom de Duc à cause de son élégance vestimentaire toujours impeccable. Même jeune, il lui fallait ses costards. Djef n'avait jamais travaillé de sa vie, c'est sa famille qui le prenait en charge. Et le sacré cœur par apport à son quartier.

Puis Dahmane, un véritable gigolo, il connaissait toutes les veuves d'Alger... Les fortunées bien surs... Lui habité la rue Burdeau.

Au Drug-store de la rue Didouche, ont avaient trouvé des raquettes et des balles de tennis, et les maillots de bain Aréna, la célèbre marque de slip de bain à l'époque...

Nous voilà donc parties tous ensemble pour Zéralda.

Nights in Zéralda de Manu Dibango https://youtu.be/nF3QK1K4-LI était au programme musical de la Discothèque les Tamaris du Complexe touristique. Tous les soirs.

Il se raconte que Manu l'avait composé lors d’un séjour qu’il avait fait à Zéralda.

Au complexe, y'avait l'Hôtel Safir Mazafran, l'Hôtel Sables d'Or, le Centre d'affaires et le Complexe aquatique "Terra Parc".

Nous, vivions à deux mille à l'heure, nous passâmes nos journées entre la plage, à nous déversions des litres d'huile bronzante sur nos corps ; on ne se cachait pas du soleil, on lui piquer tous ses UV. L’équitation ou le tennis en fin d’après-midi, selon l'humeur.

Et vraiment très peu de dodo.

En fin de journée, très vite en salle de bain, et aussitôt, nous paradions nos jolie frimousse sur les terrasses du complexe, là aussi selon l'humeur.

En début de soirée nous allions nous sustenter. Côté bouffe, on n'avait largement le choix, au niveau du complexe même, il y’avait plusieurs possibilité. Sinon ont faisait un saut à Zéralda, la ville toute proche. C'est un trajet d'un kilomètre cinq. Le saut on le faisait en voiture de Kamel, une "'504'". Kamel avait collé sur le capot un énorme autocollant d'un aigle aux ailes déployé. Et l'avait surnommé "'Grandaïzer"' au nom d'un personnage d'une série de dessin animés japonais, connu ailleurs par '"Goldorak"'.

Kamel disait de sa voiture Peugeot 504  '"- elle est tellement robuste qu'elle pourrait battre un camion Berlier en cas de collision..."'

Au bout de quelques jours, la voiture nous avait rendus célèbres, même auprès des Gendarmes du coin, qui nous saluer à chaque passage au niveau barrage qu'ils dressaient à quelques dizaines de mètres de l'entrée du complexe.

Ainsi, vont nos vacances, à l'image du film "'Les vacances de l'inspecteur Tahar"', sauf que pour nous la voiture c'était une "'504"' de couleur noir.

Ainsi l'Eté de 1977 est passé dans l'insouciance, à écouter Bob Marly, à fond la musique dans la caisse noire. C'était l'époque des lecteurs K7.

Pour l'anecdote, une folie dingue le coffre et le plancher de la voiture était plein à craquer de la fameuse bière «spécial de Réghaïa ».

Sinon, le reste de la nuit ont été fourrés en boite aux « Tamaris », jusqu’au matin, à danser, boire et dragué.

Cette année-là, y’avait une déferlante de jeunes filles des pays de l’Est, essentiellement des Allemandes de la RDA, des Hongroises, et Bulgares. Plus jamais de ma vie, je n’ai revu de filles aussi gourmandes de tout.

Ces filles-là état assoiffées et affamées de tout... Vraiment de tout...

Même, leurs accompagnatrices sensés les chaperonnées était pires qu’elles. Pour l’anecdote, on avait organisé un feu de camp sur la plage, comme ceux qu'on avaient vu dans les films américains. C’était normalement interdit, mais avec la gentille complicité des sapeurs-pompiers sauveteur de la plage, on avait pu le faire. Pour l’occasion notre copain Kamel, seul à conduire, c’étés occuper de l’achat du vins, de la marque Montserrat, du vins en pâque cartonner.

 Et bien croyais moi ou pas, j’ai vu l’une des chaperonnes allemande, boire d’un trait, tout le paque, d’un litre de vin.

Des vacances meilleures que celles de l’inspecteur Tahar, le film culte que tout le monde a vu... Non, pas vous ?... Dommage !

Tout prend Fin, à un moment ou à un autre ...

A la rentrée, c’était encore l’Eté, on était à la première quinzaine de septembre. Nous étions rentrés de vacance depuis plus d’une semaine, et nous avions décidé de nous revoir. On c’était donner rendez-vous pour déguster une glace chez Mimi au Salon La Princière, juste en face du parking de la rue Didouche (on disait à l’époque la rue Michelet).

De toute la bande de copains, le premier arrivé sur place c’était Djef, le Duc du Sacré-Cœur, j’ai su bien plus tard que c’était lui qui avait dit à Nora que j’allais le rejoindre à la Princière.

A La Princière, le salon de thé et de glace, c’était Mimi qui faisait le service en salle. Mimi m’adorait, je jamais su pourquoi. Mimi était une arrière-petite-fille de pieds noirs, dont, toute la famille avait décidé de rester au lendemain de l’indépendance. A l’époque déjà, elle avait la cinquantaine, je raconte çà juste pour le bon souvenir de cette charmante et adorable dame.

A l’époque, j’avais l’impression que tous les élèves, du Lycée Descartes, fréquenter La Princière. C'est là où j'avais connu Sylvie Faisan, fille de profs du même lycée. Mais ça, c'est une autre histoire.

En tous cas ...

Quand je suis arrivé à La Princière, j’ai trouvé Djef assis tout seul. Et j’ai aperçus Nora assise avec des copines à une autre table.

J'avais laissé tomber Yamina, qui était mon ainée de six ans, pour Nora. Yamina, elle aussi voulait me mettre en cage, on m'emmenant en Allemagne chez son frère, un richissimes en Bavière. Ça aussi c'est une autre histoire, j'ai eu mon salut par une prise de conscience grâce à Adelia, bibliothécaire au Centre Culturel Italien, qui se trouver jadis à la rue Charasse, j'apprenais l'italien.

Pour l'anecdote, avec Adelia, j'avais découvert ce que c'est la jalousie brutale des Italiennes.

Bref... Quelles histoires ...

Au passage, à La Princière,  j’ai salut d’un clin d’œil Djef, il avait saisi, et je suis parti faire la bise à Nora.

Rapidement elle ma retenue pour me parler d’une chose importante, me dit-elle. Alors on c’étaient installer seul à une autre table.

Je voyais les autres copains arrivaient les uns après les autres, et ils se rassemblaient autour de la table de Djef.

Pendant que moi, je trouver Nora nerveuse et me paraissait stresser. J’ai voulu savoir si elle était malade. D’emblée elle me demanda prestement de faire le nécessaire avec ma famille pour aller  voir sa famille et demander officiellement sa main en mariage.

J’avoue que le prestement de Nora m’avais mis mal à l’aise. Je n’avais que 18 ans et le mariage ne faisait pas du tout parti de mes projet, en tout cas pas pour ce moment-là.

Nora venait de ma mettre dans une situation vraiment inconfortable. Jamais, nous n’avions évoqué le sujet du mariage comme un projet commun. Pour moi c’était une simple copine.

Mon seul est unique projet à ce moment-là, c’était mon voyage pour l’Australie, et ma préoccupation du Service national. Je stresser à fond en attendant la réponse du bureau du Service National concernant mon dossier que j’avais déposé en tant que soutient de famille pour éviter d’effectuer « l’armé » comme on disait à l’époque.

Ma perspective, c’étés une fois que ma demande « d’Exempté » serait acceptée par le bureau du service national, je partais aussi tôt en Australie.

Faut savoir qu'à l'époque, quelques mois avant, j’avais pris contact avec les services de l’immigration d’Australie, service qui se trouvait  au sein même de leur ambassade, à l’époque ils se trouvaient au niveau du boulevard Gallieni, juste en dessous du Balcon Saint-Raphaël, d’El-biar.

La formule du projet d’immigration se présentais comme suit, une fois sur place, à Sydney, l’état australien premier complètement en charge le prétendant à l’immigration, pendant les six premiers mois. Dans le programme d’intégration y’avait l’initiation à la langue (l’anglais) et dans mon cas, un stage autour de la profession d’éleveur de bétail (l’ovin en particulier) puisque c’est ce que je voulais faire.

Passé les six mois, on commencerait à travailler pour d’autres éleveurs, pour apprendre les ficelles du métier et se familiariser avec la vie australienne, et l’usage de la langue. Puis vers ma 25ème années, c’est-à-dire environs 7ans plus tard, l’Etat australien m’accorder une concession et m’aider d’une manière conséquente à posséder un petit cheptel d’ovin, et me suivrais sur les diffèrent aspect de la gestion d’une ferme d’élevage. L’objectif et de faire en sorte  d’agrandir le cheptel pour le pays, et de devenir éleveur indépendant.

Et au bout de l’aboutissement devenir australien, ceci si je le souhaiter. Mais, à l'ambassade, on m’avait fait comprendre que c’était plutôt mieux de devenir australien. Donc il n’y avait pas que le cheptel ovin qu’ils voulaient amplifier, ils voulaient accroître la population aussi. En tout cas à l’époque c’était la politique australienne concernant l’immigration.

A ma connaissance peu de gens en Algérie, à l’époque, connaissait cette possibilité d’immigration, sauf un, s’il se souvient que nous avons étaient ensemble la premier fois pour des renseignements, je parle du copain Makhlouf Nait Ouslimane, il est un témoin direct de ce projet, puisque lui aussi souhaitait partir. Lui visait l'Australie ou la Nouvelle Zélande.

Bref, voilà que Nora, ce jour-là, au Salon La Princière,  me presse de faire quelque chose qui allait contrecarrer tout mon projet.

Et pour me mettre plus de pression, elle me raconta que pendant mes vacances, la famille d’un jeune médecin c'était approché de sa famille et l’avait demandé en mariage pour leurs fils.

La pression m'étés insupportable. D’une manière spontanée, du tac au tac, comme un soulagement qui allait m’aider de me sortir de ce guêpier dans lequel Nora me plonger. Je lui ai répondu avec juste un mot : « - Félicitation … ! ». Et je me suis levais de table et quitter La Princière, sans même saluer les copains.

J’étais bien entendu triste d’avoir perdu une copine, mais ce qu’elle avait exigé de moi je ne pouvais pas l’assumer, je n’avais que 18 ans. J'avais passé la soirée à boire avec les copains, au bungalow de Mouloud du Restaurant '"Granada"', à Saint-Eugène.

 Le bungalow était en travaux de rénovation de peinture, le peintre dormez sur place, Kamel lui avait fait croire, qu'il avait roulé de Zéralda jusqu'à Alger, à moto, mais juste sur la roue arrière. Le peintre avait bien entendu cru à la boutade de Kamel. Et nous on avait ris aux larmes.

Toujours avec la complicité de Djef, Nora avait su ou je passer la nuit. La voilà qui débarque avec la complicité de sa grande sœur. Je crois bien que quand elles sont arrivées dans le bungalow, j'ai failli pisser dans mon froque.

Mine de rien, elles c'étaient mise à parler avec Djef, dans l'échange de leurs discussions, j'ai su que la maman de Nora et celle de Djef, étaient de très bonne copine.

Discrètement, je me suis baret en pleine nuit.

Pas très loin y'avait une boite le Ludmia, le DJ Momo était un bon copain, je suis resté là, à boire jusqu'au matin. La boite fermée vers 6 du matin.

Jamais plus, je n’ai revu Nora depuis.

J'avais même changé de copains, et une autre bande était rentrée dans ma vie. Avec lesquels, on avait créés une sorte de club privé, qu'on n'avaient appelé Le Cercle du Baron, dans une bâtisse, que la population de Saint-Eugène l’appelle aujourd'hui la "'Maison hantée"'. Mais ça, aussi, c'est une autre des autres histoires.

A Alger, on fréquenter jadis les bars, pour la qualité de leurs Kémia. Chaque bar avait sa spécialité.

Mais, en 1994, tout cala avait bel et bien disparut, d'autant que c'était la décennie noir, une période ou l'insécurité était grandissante. De passage à Alger pour régler des problèmes avec le DG de la télévision Abdou B, partenaire pleinement de la première production privé du cinéma algérien, le film Machaho, et ceux malgré le pressement de ses collaborateurs qui n'ont voulaient pas, du fait que c'est un film fait par une boite privé et d'expression Amazigh.

En tant que producteur exécutif, j'avais un besoin urgent d'argent pour régler beaucoup de créances. Seul l'argent du FDATIC ne suffisait pas.

Pour l'histoire, le défunt Abdou B, avait tout fait pour apporter à la production toute l'aide nécessaire, alors que l'ENPA et le CAAIC, ont accepté que sous l’exigence d'une Co-Productions, enfin bref, ceci aussi ferait d'autres récits.

Alors, en attendant mon rendez-vous avec Abdou B, tôt dans la matinée du lendemain, j'avais décidé, avant le couvre-feu, aller prendre quelques bières. Et c'est dans ce bar du haut de la rue Dicouche, que j'avais rencontré cette connaissance, ce loup de mer, ce marin, ce bras d'acier duquel j'avais échappé. Et je ne sais par quels hasards de la vie, il me racontât les malheurs de sa cousine Nora.

Et telle une manifestation presque extraordinaire, la vie fait, qu’au bout de plusieurs années après, j’allais connaître finalement, sans trop y avoir pensé, ce que Nora était devenue, après la nuit dans le bungalow de Saint-Eugène.

Cette banale histoire de la fin des soixante-dix-sept, raconté dans un bar Alger, en pleine décennie noir, en 1994, allée me faire connaître ce qui avait suivi, cette nuit-là, où je voyais Nora pour la dernière fois.

Au finale, Nora n’a pas épousé le jeune médecin.

Aujourd’hui, bientôt quarante ans après, elle serait mariée, elle a des enfants, probablement eux même mariés, et vit quelque part en France.

Moralité en ne sait jamais, si on fait du mal ou pas.

Mais les têtes de noeud comme le marin, ils sont partout.

Rachid Dechemi-Méliani

 

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