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Rachid Dechemi Méliani
5 mars 2017

Juste en ce début 2017

privé de parole

Après la naissance de la police de la morale islamique lâchée contre un jeune criminel d'auteur de Tipaza qui a eu l’idée de toucher Allah de sa plume.
Après la police de la bonne morale et de la décence lâchée contre un criminel de blogueur de Batna pour avoir eu l’audace d’évoquer le sérénissime cinquième mandat. D’ailleurs sa page Facebook a disparu.
Voici maintenant la police de la critique littéraire qui empêche une rencontre de vils citoyens d’Aokas avec un criminel d’écrivain !...
L’année ne fait que commencer. 
La police est vraiment partout, sauf celui d’être après les auteurs des richesses mal acquises ! ...

 

ECRIVAIN DE TIPASA

Anouar Rahmani

Le jeune écrivain Anouar Rahmani convoqué par la police pour "outrage à Dieu"

HuffPost Algérie – Par Mehdi Alioui - 02/03/2017

http://www.huffpostmaghreb.com/2017/03/02/rahmani-anouar-prison_n_15104644.html?utm_hp_ref=cultures-algerie

Un jeune romancier algérien du nom de Rahmani Anouar a été convoqué lundi 27 février 2017 par la Police judiciaire de Tipaza pour "s'expliquer" au sujet d'un de ses romans. Dans un post Facebook publié au lendemain de sa convocation, cet écrivain arabophone, par ailleurs étudiant, blogueur et chroniqueur, affirme avoir été accusé "d'atteinte à l'entité divine et à la religion".

Anouar Rahmani, qui vient de publier son nouveau roman "Les délires de Jibril", a été convoqué par la police judiciaire de Tipaza en raison de certains passages de son premier opus, "La ville des ombres blanches", explique-t-il.

Mis en ligne à l'automne 2016, sur Internet suite aux refus de plusieurs maisons d'éditions, ce roman raconte une histoire d’amour entre un maquisard du FLN avec un pied-noir.

Le bouquin en question contient certains passages où l'un des personnages rencontre un sans-abri se croyant être "Dieu".

Sur son compte Facebook, Anouar Rahmani raconte avoir été interrogé pendant plusieurs heures sur ses convictions politiques, ses chroniques publiées sur El Watan ainsi que ses convictions religieuses.

Il a ensuite précisé que les éléments de la police judiciaire de sa ville natale lui ont notifié les accusations retenues contre lui, en l'occurrence une "atteinte à l'entité divine et à la religion". L'auteur a rejeté ses accusations, fait-il savoir dans le même post, car les "passages incriminés ne font pas du personnage ne question "Dieu" mais racontent que ce sans-abri se prend pour un dieu".

  

blogeur

Ridha Belgasmi

Un blogueur devant le tribunal de Batna pour "outrage au président Bouteflika"

Le Matin -  Jugurtha Hanachi - 04 Mar 2017

http://www.lematindz.net/news/23585-un-blogueur-devant-le-tribunal-de-batna-pour-outrage-au-president-bouteflika.html

Ridha Belgasmi est un militant des droits de l’homme et activiste culturel dans l’Aurès, fondateur et président de l’association Tamazgha Aurès à Ain Djasser (Batna).

Ridha Belgasmi est poursuivi aujourd’hui samedi en justice à cause des propos qu’il a tenu sur son compte facebook jugées outrageants à l’égard du président de la république ainsi qu’aux corps constitués.

En effet, le jeune blogueur a été auditionné par la sûreté de la police judiciaire de d’Ain Djasser (Batna) le 15 août 2016 avant d’être convoqué le 08 janvier 2017 pour comparaître devant le juge d’instruction près le tribunal de Sériana (Batna).

Ce tribunal l’a déféré (après la clôture de l’instruction) devant la section correctionnelle (délictuelle) auprès dudit tribunal, ceci afin de répondre le 20 mars prochain aux chefs d’inculpation d’"outrage l’égard du président de la république" ainsi qu’"aux corps constitués".

Ridha Belgasmi risque au regard des chefs d’inculpation, une peine d’emprisonnement allant jusqu’à un an de prison ferme et une amende de 250.000.00 DA

Cette énième poursuite judicaire témoigne de la situation très critique de la liberté d’expression en Algérie où des citoyens algériens sont jetés en prison juste pour avoir exprimé leur opinion ou afficher leur convictions religieuses sur les réseaux sociaux.

 

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Younès Adli

Les autorités interdisent une conférence de Younès Adli à Akbou

Le Matin -  Yacine K. - 04 Mar 2017

http://www.lematindz.net/news/23589-les-autorites-interdisent-une-conference-de-younes-adli-a-akbou.html

Sale temps pour la pensée et la liberté d'expression en Algérie. A la veille de l'élection législative, les autorités multiplient les interdictions de conférences publiques.

Selon une information rapportée par le site interne d'El Watan, les autorités ont interdit l'organisation d'une conférence autour de la pensée kabyle que devait animer l'écrivain Younès Adli. La même source nous apprend que la police a encerclé le siège du centre culturel pour empêcher la conférence et le chef de la police chargé de la besogne n'a avancé aucune explication aux organisateurs.

Pourtant, apprend-on, le maire de la commune a bien autorisé l'association Azday à tenir sa conférence publique. Alors sous quel ordre le chef de la police a ainsi agi ou simplement s'est-il affranchi de toute autorisation pour opérer ainsi ?

Les interdictions de débats publics se multiplient en Kabylie. Il y a dans le procédé comme une volonté de faire taire toute voix qui ne cadre pas au discours officiel. Après avoir étouffé le café littéraire de Bgayet, verrouillé les médias publics à toute expression libre, les autorités continuent à murer tous les espaces d'expression. En même temps, en haut lieu, on répète à tue-tête qu'en Algérie la liberté d'expression est respectée. Jusqu'à quand ?

 Rachid Dechemi-Méliani

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