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Rachid Dechemi Méliani
3 mai 2015

Triste printemps mon ami Ben.

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Ben mon ami, oui je peux le dire que tu es mon ami, et ils sont rares ceux avec qui je peux prétendre l’être.

Benmokhtar, de ton prénom Rabie, qui signifie littéralement en Algérien le Printemps et c’est la saison en ce 30 avril 2015 qui ta vue partir.

Tu viens de nous quitter à l’âge de 71 ans dans la plus grande discrétion comme l’a été ta vie, loin du tsoin-tsoin tant convoité par les agglomérer.

Tu viens de partir et je ne sais pas comment décrire ta grande modestie, ton humilité, qui n’avait d’égal que par la pertinence de ton intelligence.

J’ai beaucoup gagné de ma confrontation avec ta superbe personnalité, de ta grande bonté, de ta générosité.

Depuis des années que je te connaissais et depuis tout ce temps-là mon souhait le plus cher était celui de pouvoir travailler avec toi.

Et enfin, en 1994, la profession nous avait réunis sur le film Machaho de Belkacem Hadjadj dont j’avais la gestion de la production, et toi la lourde charge de l’assistanat à la réalisation. Sur ce film, j’ai eu la chance de te connaitre et de partager des moments fabuleux, tant sur le plan professionnel que celui de l’amitié.

Puis la vie sépare les fleuves même les plus tranquilles.

En 2008, lors de mon passage professionnel à Alger, j’avais réussi à te convaincre de signer le Making-of du film Dihia que je produisais. Film qui obtiendra, en même temps que ton film des distinctions au festival du film amazigh de 2010. Et c’est toi en personne qui m’annoncera la nouvelle par téléphone.

Pendant l’année 2011, période de la production de l’émission télévisée « Chronique sur la vie des animaux », dont j’avais la charge de la production, on se voyer pratiquement tous les soirs autour d’un verre, pour parler de cinéma,  mais aussi pour le plaisir d’être ensemble.

Cette production animalière t’avait beaucoup absorbé et intéressé par le fait du contact que tu avais en tant que directeur de la photo avec les animaux qu'on filmait. Au point tu avais presque délaissé ton propre film que tu réalisais en Kabylie.

Depuis ce temps-là, 2012, absorber chacun de son coté, par la vie, je t’avais perdu de vue, et aujourd’hui, j’ignore si tu as terminé, ou pas, ton film.

Ben mon ami, il est vraiment triste ce printemps 2015, tu es parti trop tôt, mais la vie nous réserve de fâcheuse surprise.

En tout cas, mon ami, tu manqueras énormément au Sahara, une contée que tu affectionnais tant.

Tes plaisanteries me manqueront.

Marathon Tam l’ami.

Rachid Dechemi - Méliani

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